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  • Photo du rédacteurSabine Coullet-Cantarini

"La réinsertion n’est pas une matière qu’on injecte dans la tête des condamnés."


"La réinsertion n’est pas une matière qu’on injecte dans la tête des condamnés. Elle désigne cette évolution plus ou moins lente, plus ou moins forte, qui dépend notamment mais pas seulement de ce qui est vécu pendant la peine. "



Je trouve très intéressantes les remarques de Bertrand Kaczmarek.


Pour ma part, les actions que je mène depuis 7 ans avec les mineures aux Baumettes pourraient paraître au premier abord « occupationnelles ». Pourtant, passer plusieurs séances à découper des magazines pour faire un portrait en collage « façon Archimboldo » permet de travailler avec elles énormément d’éléments de leur identité. Cela leur permet de distinguer qui elles sont de comment elles sont perçues. Cela permet d’aborder leur rapport avec la société, puis d’amorcer des discussions sur le respect, le vivre ensemble, de travailler le langage, la langue, l’écrit.


Est-ce que le fait d’être en prison exige forcément que la « réinsertion » se fasse forcément par la douleur et les obligations ? On sait maintenant sans passer pour un militant new age que l’apprentissage est plus efficace lorsqu’il se fait dans le plaisir, alors pourquoi s’en priver ?

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